Le décret Inscription Simonet « GOOGLE MAP 2 » sera voté par la majorité ce mercredi 9/02. Les circulaires, déjà dans les écoles sont datées du 18 janvier !

Le décret Inscription Simonet « GOOGLE MAP 2 » sera voté par la majorité ce mercredi 9/02. Les circulaires, déjà dans les écoles sont datées du 18 janvier ! La loterie géographique sera encore plus contraignante pour les parents. Les parents ne sont décidément pas écoutés : après trois années d’inscriptions synonymes de souffrances pour des centaines de familles, il n’y a pas eu d’évaluation externe, ni même interne, du décret et le système de géolocalisation basé sur Google Map a été maintenu. Ainsi l’avenir scolaire des enfants se jouera à partir d’un système dont les concepteurs avouent eux-mêmes que ses données peuvent être inexactes et incomplètes.
En outre, certains critères officiellement déclarés non-constitutionnels par la Cour seront malgré tout encore appliqués cette année.
L’étau administratif se resserre sur le choix responsable des parents suite aux derniers ajustements prêts à être votés par la majorité. Plus d’enfants piégés en CIRI qui agira dans une logique uniquement administrative : correspondance par recommandé, langage abscond de l’administration remplacement le contact parents/écoles. Un mandat en faveur de la CIRI sera demandé aux parents objets de « l’optimisation des choix d’école » sur base de critères de proximité. Le gouvernement par cette centralisation a décidé à la place des parents des « bons » critères de choix d’une école secondaire .
Morceaux choisis : Les écoles qui se rempliront au –delà de leur capacité en cours de processus devront aussitôt céder les derniers 20% des élèves à la CIRI pour la gestion centralisée des inscriptions. Le nombre d’enfants traités par la centralisation sera donc bien plus conséquent.
Les parents ne pourront plus inscrire leur enfant par ordre chronologique dans une autre école que celles de leur liste en cas de problème avec celle-ci (attente infernale, positions peu
favorables,…) tant que la CIRI gère la centralisation. Ils seront donc totalement dépendants
du système centralisé tout au long du processus.
Au 31/08 , les enfants seront automatiquement rayés de toutes leurs listes d’attente, quel que
soit leur niveau d’avancement. Ils devront se contenter de leur position à ce stade.
Les enfants HP ( Haut Potentiel) et dys ( dyslexiques, dyscalculiques, dysphasiques,etc..) ne
seront pas reconnus dans leur spécificité et ne seront donc pas prioritaires dans les écoles
proposant un projet d’accueil spécialisé pour les accueillir.
Par contre, l’indice moyen pour les enfants habitant en Flandre et/ou issus de l’enseignement
néerlandophone a été maintenu tout au long du processus. Ce qui devrait leur donne plus de
chance d’obtenir une place.
Carton rouge pour la rencontre des objectifs du décret.
Le décret n’est pas transparent tant il est complexe. Sa transcription en circulaire le
18/01/2011 nécessite soixante et une page pour l’enseignement primaire et nonante et
une pour l’enseignement secondaire. La longue lettre destinée aux parents suscite
inquiétudes et incompréhensions
Le décret ne favorise pas la mixité sociale et ne l’accompagne pas.
En l’absence de chiffres concernant l’intégration réussie des élèves issus des écoles ISEF, le
décret Robin des Bois restreint sensiblement les moyens des écoles accueillant ces enfants au
profit de celles qu’ils désertent Le risque est réel que le nombre de familles se sentant
dupées augmentent corolairement avec le nombre d’enfants blessés par le système. Une
évaluation externe de l’impact du décret sur la psychologie des enfants et des familles
s’avère indispensable.
Les décrets Inscription et Robin des Bois renforcent les ghettos et dualisent progressivement
la société en surfant sur la notion violente et ringarde de lutte des classes, ressuscitée par
certains groupements actifs dans l’ombre des trois cabinets de la majorité.
Le décret ne lutte pas contre l’échec scolaire., sur ce point encore ,une évaluation est
indispensable. Il rompt le continuum pédagogique ( suppression des adossements prévu dans
2 ans), et les projets des écoles. Il nie les spécificités des enfants et des écoles.
Cynisme des statistiques et « premiers choix » sous contrainte
L’année dernière encore, des centaines d’enfants n’ont connu l’issu de leur attente que début
septembre ! Plusieurs dizaines d’élèves ont même fini par quitter le système éducatif de la
Communauté française, déçus de leur classement Le gouvernement exprimait malgré tout sa
satisfaction avec des statistiques incluant la situation en Wallonie qui n’a jamais connu de
problème de saturation.
Il se félicitait aussi du nombre de premiers choix obtenus. Mais bon nombre de ceux-ci ont
été réduits à des positions refuges pour éviter la centralisation.
De plus, les écoles secondaires figurent sur la liste dès qu’elles proposent un premier degré,
sans spécifier si elles sont spécialisées dans l’enseignement général, technique ou
professionnel, ni si elles offrent le latin ou non : une fois encore les spécificités sont gommées
.
Mais l’inégalité la plus criante est au bout du tunnel de la frénésie égalitaire. Quand lutteronsnous
efficacement et donc humainement pour permettre à tous les enfants, quels qu’ils soient,
de réussir leur scolarité ? Quand retrouverons-nous le respect de la démocratie participative
qui semble se perdre sur les bancs du Parlement ? Il en va de l’avenir de notre société.
Priscilla Casterman administratrice 0472 43 39 99
Anne François , coordonatrice 0494 68 34 97

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