Les chiffres actuels confirment la nécessité d’un changement immédiat

Non les parents n’attendront pas les élections régionales de 2014 pour obtenir enfin une réelle évaluation des décrets inscription !

Les parents, lassés par la langue de bois des représentants politiques, maintiennent leur revendication d’une évaluation externe du décret. Ils veulent rester responsables du choix du projet éducatif pour leurs enfants.

  • Les chiffres sur les « indicateurs de l’enseignement 2012 » en Fédération Wallonie-Bruxelles confirment le ressenti du terrain : explosion du nombre de redoublements en fin de 1ère année secondaire et du nombre de changements d’école au premier degré.
  • Dernier rapport de la Commission Interréseaux des inscriptions (CIRI) pour l’année 2012 : des chiffres qui interpellent.
  • Une projection pour les rentrées 2013 et 2014 qui laisse pantois !
  • L’asbl ELEVeS, rejointe par nombre de parents, exige une évaluation indépendante des décrets inscriptions et de leurs conséquences sur le terrain.

1. Confirmation du ressenti du terrain à la lecture des indicateurs de l’enseignement 2012.
Les chiffres sur les « indicateurs de l’enseignement 2012 » en Fédération Wallonie-Bruxelles, que tant d’observateurs attendaient avec impatience, viennent d’être publiés. Ils confirment le ressenti des professionnels de l’enseignement: à cause de l’inadéquation de l’école imposée par la logique du décret, le taux de redoublements au premier cycle a explosé. Ces dernières années (depuis la rentrée 2008-2009), le taux de redoublements en fin de 1ère année secondaire (S1) au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles évolue de manière inquiétante, pour atteindre en 2010-2011 le chiffre record de 12,7 %, un niveau que l’on n’avait plus connu depuis 20 ans (cf. graphique 12.2 ci-dessous). A côté de cela, le nombre de changements d’école après le premier cycle, qui touche près d’un enfant sur 4 (22 % pour l’année 2009-2010 – cf. graphique 13.1 ci-dessous), est aussi particulièrement interpellant.
À eux seuls, ces deux chiffres ne signent-ils pas l’échec de la politique des décrets inscriptions ? L’éditorialiste Michel Konen n’avait-il pas anticipé, en février 2007,c’est-à-dire avant le vote du 1er décret (dit décret Aréna), ses effets désastreux, qu’attestent les indicateurs 2012, lorsque il titrait « L’enfer des bonnes intentions » ? (La Libre Belgique, 8 février 2007)

20121129 – CP ELEVeS – Les chiffres actuels confirment la nécessité d’un changement immédiat

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